Le début d'une légende
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Le début d'une légende
( Plop, voici une toute nouvelle histoire avec Devise cette fois. J’espère qu'elle vous plaira j'y ai mit tout mon cœur :p Découvrez donc l'histoire de Devise l'elfe de la nuit. Maintenant place au rp ; découvrez mon histoire. Bonne lecture. )
Je ne finirai donc jamais par arrêter de me demander :" pourquoi ont-ils fait ça ? " Mes parents m’ont volé ma vie le jour où ils ont trahi l’Alliance. Rhaaa, je les hais ! Je suis en exil depuis plus de 10 ans par leur faute. Pourquoi m’ont-ils fait ça ? L’appât du gain devait être plus exaltant qu’élever leur unique enfant. Le jour où les autorités m’ont dit pourquoi ils allaient être exécutés et pourquoi je partirai en exil, je ne les ai pas crus. Qui pourrait accepter que ses parents aient donné des informations au roi-liche sur la force de nos troupes, où elles se trouvaient… Pourtant ils l’ont fait. Trois jours après l’arrestation de mes parents, la moitié des troupes de l’alliance se sont fait décimer par celles de ce pseudo roi. Mes parents sont la cause de la mort de milliers de soldats. Alors comment pourrai-je leur en vouloir de m’avoir obligé à cet exil ? Au début ça allait, je n’étais pas seule.
Mon grand-père devait aussi partir avec moi. Mais lorsque j’eus 14 ans, soit 4 ans après l’arrestation et la mort de mes deux parents, il est mort, ivre mort. À partir de là, j’ai dû me débrouiller seule. Et ce ne fut pas une chose aisée ; pour payer le crime de mes ancêtres, on m’avait envoyé à la Couronne de Glace. J’ai dû me cacher de tous les monstres qui la hantaient, pire je devais me cacher de la Citadelle visible à des lieues à la ronde. J’étais seule, incroyablement seule. Lorsque je suis né, on m’a baptisée Devise. Un jour j’ai demandé à mon paternel pourquoi et il m’a répondu qu’ils souhaitaient me voir devenir le symbole de l’Alliance et qu’ils voulaient que je représente la résistance face à ce maudit roi. Ironie du sort ; je suis devenu le symbole de sa réussite… Il commence à faire froid. Je devrai rentrer dans ma tente plutôt que rester sous cette neige glaciale et ressasser le passé. Ce qui est fait et fait. Maintenant je vais devoir passer le reste de ma vie ici. Au moins je serai aux premières loges pour voir la perte du roi-liche. Ou sa réussite. Je dois être à un bon kilomètre au-dessus du sol, car je ne le vois pas. La seule chose que je peux observer est un épais brouillard blanc. De toute façon tout est blanc ici. Je suis seule, je suis abandonnée, triste et oubliée. Je voulais être une guerrière, une héroïne, je suis une déchue. Tu parles d’une vie que de subir les actes de mes ancêtres. Par leur faute je me retrouve à parler toute seule. Il vaudrait mieux que je sois morte. Qu'est-ce qui m’empêcherait de me jeter dans ce vide pour mettre fin à ces sombres jours que m’offre l’avenir ? Rien ! Si je fais un pas de plus je tomberai dans le vide, dans l’infini noir néant de la mort, dans l’éclatante blancheur de la liberté. Oui, il est temps que je mette fin à ma vie. Je ne mérite même pas l’air qui me fait vivre. Quel triste destin que le mien ! Je souris, pourquoi ? Peut-être que l’ironie du sort m’offre son ultime humour. Je fais le pas qui me sépare du vide. Je tombe et je souris. Mes cheveux blancs volent au contact de l’air, mes yeux bleus regardent mon ancienne vie s’éloigner. L’air s’engouffre dans mes vêtements de fortune. Je ris ! Peut-être que je trouve enfin le bonheur, à quelques mètres du sol ! Aïe ! Je viens de me heurter à quelque chose de doux. Suis-je morte ?
Le ciel est si beau, bleu cyan sans tache ni défaut. Le soleil vient m’aveugler, m’obligeant à fermer les yeux un moment. Lui aussi est extraordinairement beau, de lui émane une douce chaleur. Au vu de sa position je peux dire que l’après-midi touche à sa fin. Tout est calme. Seul un faible battement d’ailes entrecoupe ce silence. Je suis étrangement bien. L’astre solaire me réchauffe, le vent me donne de l’air, je suis allongée sur quelque chose de doux, que demander de plus ? J’ai toujours su que la mort n’était pas si terrible. J’en ai maintenant la preuve ! On ne sent plus ses membres, on est si léger sans eux ! Libre comme l’air. Petit à petit les bruissements d’ailes s’atténuent, je plane. Le soleil s’est glissé derrière une montagne enneigée. Je commence à ressentir un picotement au niveau de mes côtes. L’allure ralentit. Plus rien ne bouge, tout est paisible. J’ai atteint le sol. J’aurai préféré rester dans les cieux et voyager ainsi à l’infini. Seulement je n’ai pas eu cette chance. Le sol est couvert de neige, il commence à faire froid. Je devrai rentrer dans ma tente… Qu’est-ce que je raconte, je suis morte. Je n’ai plus de tente. Je regarde autour de moi, je suis dans une clairière. Le bois qui l’entoure est sombre. Sans doute dû à la lumière qui se raréfie. Une feuille vient se poser délicatement sur mon nez. J’éternue.
- A tes souhaits
- Je souhaite ne plus jamais quitter cet endroit. J’y suis si bien !
- Tu ne connais pas la règle ?
- Quelle règle ?
- Ton souhait doit rester secret sinon il ne se réalisera pas. Refais-en un.
- C’est fait.
- Bien nous allons pouvoir parler alors.
- Vous avez toute mon attention. Êtes-vous celui qui est chargé de me dire toutes les règles que je dois respecter pour rester dans ce monde ?
- Oulla, tu ne t’es pas remise de ta chute à ce que je vois !
- Plait-il ?
- Après que tu sois tombée, j’ai eu la chance de te rattraper en vol. Mais comme tu n’étais pas transformée cela a dû te casser quelques muscles. Cependant je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que ça te retourne le cerveau.
- Je ne suis pas morte ?
- Tu es aussi vivante que moi ! Mais ce n’est pas un miracle si je me trouvais sur ta route. Je savais exactement où tu étais. Il ne me restait plus qu’à te rattraper.
- J’ai un ange gardien, et vous voulez me faire croire que je ne suis pas morte ?
- Mais puisque je te dis que tu n’es pas morte ! Écoute, je connais tes parents, ce n’est pas pour rien que je t’ai sauvé.
- Vous connaissez mes parents ?
- Qui ne les connaît pas petite.
- Évidemment que tout le monde les connaît…
- Oh non, je ne voulais pas être impoli ! À vrai dire j’étais plus ou moins un ami de tes parents. Qui s’est occupé de toi pendant toutes ces années ?
- Personne. Je suis seule depuis 6 ans.
- J’étais là moi, j’ai toujours veillé sur toi. Maintenant je vais te poser au sol tu veux bien ?
- Allez-y.
L’oiseau gris se penche délicatement sur le côté jusqu’à que je glisse de son dos. Maintenant je suis allongé sur un sol humide et glacial, ça me change de la douce chaleur que me procuraient ses plumes. Je peux enfin observer mon sauveur, ou devrais-je dire mon bourreau, qui m’a enlevé aux mains de la mort. Il est brin, grand, habillé d’une armure noire étincelante, si je me fie à mon ressentit il ne doit ne pas avoir plus de 30 ans. Son teint est d’une extrême pâleur.
- Je m’appelle Alec et toi ?
- Devise.
- Joli prénom. Tu vas devoir m’écouter attentivement Devise. J’en sais plus sur toi et ta famille que n’importe qui d’autre. Ho et ne prête pas attention à mon allure, je suis mourant.
Je ne finirai donc jamais par arrêter de me demander :" pourquoi ont-ils fait ça ? " Mes parents m’ont volé ma vie le jour où ils ont trahi l’Alliance. Rhaaa, je les hais ! Je suis en exil depuis plus de 10 ans par leur faute. Pourquoi m’ont-ils fait ça ? L’appât du gain devait être plus exaltant qu’élever leur unique enfant. Le jour où les autorités m’ont dit pourquoi ils allaient être exécutés et pourquoi je partirai en exil, je ne les ai pas crus. Qui pourrait accepter que ses parents aient donné des informations au roi-liche sur la force de nos troupes, où elles se trouvaient… Pourtant ils l’ont fait. Trois jours après l’arrestation de mes parents, la moitié des troupes de l’alliance se sont fait décimer par celles de ce pseudo roi. Mes parents sont la cause de la mort de milliers de soldats. Alors comment pourrai-je leur en vouloir de m’avoir obligé à cet exil ? Au début ça allait, je n’étais pas seule.
Mon grand-père devait aussi partir avec moi. Mais lorsque j’eus 14 ans, soit 4 ans après l’arrestation et la mort de mes deux parents, il est mort, ivre mort. À partir de là, j’ai dû me débrouiller seule. Et ce ne fut pas une chose aisée ; pour payer le crime de mes ancêtres, on m’avait envoyé à la Couronne de Glace. J’ai dû me cacher de tous les monstres qui la hantaient, pire je devais me cacher de la Citadelle visible à des lieues à la ronde. J’étais seule, incroyablement seule. Lorsque je suis né, on m’a baptisée Devise. Un jour j’ai demandé à mon paternel pourquoi et il m’a répondu qu’ils souhaitaient me voir devenir le symbole de l’Alliance et qu’ils voulaient que je représente la résistance face à ce maudit roi. Ironie du sort ; je suis devenu le symbole de sa réussite… Il commence à faire froid. Je devrai rentrer dans ma tente plutôt que rester sous cette neige glaciale et ressasser le passé. Ce qui est fait et fait. Maintenant je vais devoir passer le reste de ma vie ici. Au moins je serai aux premières loges pour voir la perte du roi-liche. Ou sa réussite. Je dois être à un bon kilomètre au-dessus du sol, car je ne le vois pas. La seule chose que je peux observer est un épais brouillard blanc. De toute façon tout est blanc ici. Je suis seule, je suis abandonnée, triste et oubliée. Je voulais être une guerrière, une héroïne, je suis une déchue. Tu parles d’une vie que de subir les actes de mes ancêtres. Par leur faute je me retrouve à parler toute seule. Il vaudrait mieux que je sois morte. Qu'est-ce qui m’empêcherait de me jeter dans ce vide pour mettre fin à ces sombres jours que m’offre l’avenir ? Rien ! Si je fais un pas de plus je tomberai dans le vide, dans l’infini noir néant de la mort, dans l’éclatante blancheur de la liberté. Oui, il est temps que je mette fin à ma vie. Je ne mérite même pas l’air qui me fait vivre. Quel triste destin que le mien ! Je souris, pourquoi ? Peut-être que l’ironie du sort m’offre son ultime humour. Je fais le pas qui me sépare du vide. Je tombe et je souris. Mes cheveux blancs volent au contact de l’air, mes yeux bleus regardent mon ancienne vie s’éloigner. L’air s’engouffre dans mes vêtements de fortune. Je ris ! Peut-être que je trouve enfin le bonheur, à quelques mètres du sol ! Aïe ! Je viens de me heurter à quelque chose de doux. Suis-je morte ?
Le ciel est si beau, bleu cyan sans tache ni défaut. Le soleil vient m’aveugler, m’obligeant à fermer les yeux un moment. Lui aussi est extraordinairement beau, de lui émane une douce chaleur. Au vu de sa position je peux dire que l’après-midi touche à sa fin. Tout est calme. Seul un faible battement d’ailes entrecoupe ce silence. Je suis étrangement bien. L’astre solaire me réchauffe, le vent me donne de l’air, je suis allongée sur quelque chose de doux, que demander de plus ? J’ai toujours su que la mort n’était pas si terrible. J’en ai maintenant la preuve ! On ne sent plus ses membres, on est si léger sans eux ! Libre comme l’air. Petit à petit les bruissements d’ailes s’atténuent, je plane. Le soleil s’est glissé derrière une montagne enneigée. Je commence à ressentir un picotement au niveau de mes côtes. L’allure ralentit. Plus rien ne bouge, tout est paisible. J’ai atteint le sol. J’aurai préféré rester dans les cieux et voyager ainsi à l’infini. Seulement je n’ai pas eu cette chance. Le sol est couvert de neige, il commence à faire froid. Je devrai rentrer dans ma tente… Qu’est-ce que je raconte, je suis morte. Je n’ai plus de tente. Je regarde autour de moi, je suis dans une clairière. Le bois qui l’entoure est sombre. Sans doute dû à la lumière qui se raréfie. Une feuille vient se poser délicatement sur mon nez. J’éternue.
- A tes souhaits
- Je souhaite ne plus jamais quitter cet endroit. J’y suis si bien !
- Tu ne connais pas la règle ?
- Quelle règle ?
- Ton souhait doit rester secret sinon il ne se réalisera pas. Refais-en un.
- C’est fait.
- Bien nous allons pouvoir parler alors.
- Vous avez toute mon attention. Êtes-vous celui qui est chargé de me dire toutes les règles que je dois respecter pour rester dans ce monde ?
- Oulla, tu ne t’es pas remise de ta chute à ce que je vois !
- Plait-il ?
- Après que tu sois tombée, j’ai eu la chance de te rattraper en vol. Mais comme tu n’étais pas transformée cela a dû te casser quelques muscles. Cependant je dois avouer que je ne m’attendais pas à ce que ça te retourne le cerveau.
- Je ne suis pas morte ?
- Tu es aussi vivante que moi ! Mais ce n’est pas un miracle si je me trouvais sur ta route. Je savais exactement où tu étais. Il ne me restait plus qu’à te rattraper.
- J’ai un ange gardien, et vous voulez me faire croire que je ne suis pas morte ?
- Mais puisque je te dis que tu n’es pas morte ! Écoute, je connais tes parents, ce n’est pas pour rien que je t’ai sauvé.
- Vous connaissez mes parents ?
- Qui ne les connaît pas petite.
- Évidemment que tout le monde les connaît…
- Oh non, je ne voulais pas être impoli ! À vrai dire j’étais plus ou moins un ami de tes parents. Qui s’est occupé de toi pendant toutes ces années ?
- Personne. Je suis seule depuis 6 ans.
- J’étais là moi, j’ai toujours veillé sur toi. Maintenant je vais te poser au sol tu veux bien ?
- Allez-y.
L’oiseau gris se penche délicatement sur le côté jusqu’à que je glisse de son dos. Maintenant je suis allongé sur un sol humide et glacial, ça me change de la douce chaleur que me procuraient ses plumes. Je peux enfin observer mon sauveur, ou devrais-je dire mon bourreau, qui m’a enlevé aux mains de la mort. Il est brin, grand, habillé d’une armure noire étincelante, si je me fie à mon ressentit il ne doit ne pas avoir plus de 30 ans. Son teint est d’une extrême pâleur.
- Je m’appelle Alec et toi ?
- Devise.
- Joli prénom. Tu vas devoir m’écouter attentivement Devise. J’en sais plus sur toi et ta famille que n’importe qui d’autre. Ho et ne prête pas attention à mon allure, je suis mourant.
Istalire- Forumophile
- Messages : 361
Date d'inscription : 05/01/2014
Age : 27
Localisation : Lyon
Suite
- Qu’avez-vous ?
- Je me suis retrouvé face au roi Liche. Tu devrais te reposer un moment. Transforme-toi en ours pour ne pas avoir froid et laisse-toi aller, moi je vais nous préparer un campement.
- Je ne sais pas me transformer…
-J’aurai dû m’en douter. Personne n’a pu te l’enseigner. Bon écoute, il me reste une ou deux semaines à vivre au minimum. Je vais t’enseigner comment te métamorphoser. Après je te dirai où te rendre. Ta vie est loin d’être terminée Devise. Bon je vais te hisser dans un arbre.
Sans se transformer, il me prit dans ses bras et me hissa sur une branche qui se séparait en deux partis formant ainsi un Y. Il arrache d’un moment brusque sa cape et la pose délicatement sur mon corps. Il me parle, mais je suis déjà trop loin. La fatigue me saisit, je m’endors.
Petit à petit j’ouvre mes paupières. Seul un halo diffusé par la consomption d’un feu de camp me permet de voir autour de moi. Je ne me trouve plus sur l’arbre, je suis allongé sur un lit de fortune ; des feuillages empilés et maintenus au sol par des lianes. À quelques mètres Alec est assis près du feu. Je n’avais pas remarqué, mais une cabane a été construite autour de moi. Et une seconde en face, de l’autre côté de la clairière. Au milieu il y a le feu ainsi qu'une sorte de petite table sur laquelle sont disposés plusieurs fruits dont je ne soupçonnais pas l’existence. Comment a-t-il pu faire tout ça en si peu de temps ? Mais quelle heure est-il ?
La lune est juste au-dessus de nous maintenant, elle est pleine. Elle est belle, si ronde ! J’ai l’impression de ne l’avoir jamais vu ainsi. Peut-être que la solitude me pesait trop pour que je distingue la beauté naturelle de tout ce qui m’entoure. Mes côtes ne me font plus souffrir. Il faut croire que ce repos m’a fait le plus grand bien. Je me lève et me dirige vers Alec. Cela fait si bizarre de marcher. Je m’assois près de lui. L’ardeur du feu me fait le plus grand bien. Je revis !
- Bien dormis ? me demande Alec.
- Oui, merci pour tout ça.
- Au ce n’est rien, je me suis contenté de faire un petit campement et je t’ai fait boire un antidouleur fait avec des plantes médicinales trouvées dans la forêt.
- Où as-tu appris à faire tout ça ?
- Pendant plusieurs années j’ai parcouru le monde d’Azérote avec une amie. Autant dire qu’on a beaucoup appris.
- Où est-elle ton amie maintenant ?
- Sans doute avec d’autres gens, peut-être cherche-t-elle à venger ma mort.
- Votre mort ?
- Tout du moins c’est ce qu’elle croit.
- Pourquoi ?
- C’est une longue histoire.
- Je ne voudrai pas paraître impolie, mais je crois que nous avons assez de temps devant nous pour que vous me contiez votre histoire.
- Soit, mais écoute bien, car tu ne l’entendras qu’une seule fois. Nous étions face au roi Liche au sein de sa citadelle. Ma seule solution pour la protéger était de le retarder, car il était trop fort pour nous. J’ai réussi, un vaisseau de l’Alliance est arrivé et a bombardé la montagne provoquant une chute de pierre. J’ai poussé Istalire avant que le passage ne soit totalement encombré. Je l’avais sauvé bien que l’usurpateur se tenait toujours devant moi. Mon ennemi m’asséna alors une puissante attaque. Elle m’a éblouie, elle était si forte. j’ai tellement souffert. J’ai crié à en mourir cependant je n’étais pas mort. Lui m’a cru mort et m’a fait jeter dans une fosse avec des milliers d’autres cadavres victime de sa folie. J’y ai vu des corps mutilés, démembrés, des cadavres déformer par ses expériences malsaine. J’ai utilisé le peu d’énergie qu’il me restait pour m’enfuir en me métamorphosant en oiseau. Le problème c’est qu’on ne sort pas vivant d’un combat contre le faux roi. Son attaque m’a fait des liaisons irréversibles, c'est pour ça que je suis voué à disparaître.
Alec jeta une brindille dans le feu, un instant il me sembla qu'une larme coulait le long de sa joue, mais
je n'y prêtai pas attention. C'est un guerrier et moi je ne suis pas grand-chose. Je ne connais rien du monde, rien de la vie, les seuls sentiments que je connais ceux de la haine et du désespoir. Je n'ai pas ma place ici, je ne l'aurai probablement jamais. C'est probablement trop tard, je n'appartiens plus au monde d'Azéroth, ni a aucun autre monde d'ailleurs. C'est pas vrai, qu'est-ce que je suis égocentrique... Il vient de me raconter son histoire et je ne pense qu'à moi !
- Vous l’aimez ?
- De tout mon cœur. À chaque instant je pense à elle.
- Vous devriez aller la voir avant qu’il ne soit trop tard.
- Non, elle me croit morte. C’est mieux ainsi, je ne tiens pas à la faire souffrir une deuxième fois. Et puis j’ai une mission à achever.
Le silence s’installa. Je préfère le laisser penser à elle sans l’embêter. Je ne sais rien de l’amour. Mais ça à l’air si fort, si pur ! Je suis une égoïste. Cet homme a vécu quelque chose d’horrible et lorsque je l’ai rencontré j’ai juste pensé que ma solitude était enfin abolie. En 6 ans c’est le premier visage humain que je vois. Je ne pensais pas que les peuples d’Azéroth souffraient autant. Mais il sait que c’est à cause de mes parents qu’ils sont dans cet état.
- Pourquoi m’avez-vous sauvé ?
- Tu n’es pas une fille ordinaire. Tu es la fille de Elya et Regan, les deux plus grands héros que ce monde a jamais portés. Si je t’ai sauvé, ce n’est pas pour tes beaux yeux bleus, même s’il est vrai qu’ils le sont particulièrement. Ton histoire ne fait que commencer Devise, tes parents t’ont laissé quelque chose de particulier avant de nous quitter et mon rôle est de t’y emmener, mais je vais bientôt quitter ce monde. Donc demain, et seulement à partir de demain je vais t’enseigner de nombreuse chose pour que tu puisses arriver au bout de ta mission.
- Quelle est-elle ?
- Devise, tu es celle qui va tuer le roi Liche et je vais t’y aider.
- Je me suis retrouvé face au roi Liche. Tu devrais te reposer un moment. Transforme-toi en ours pour ne pas avoir froid et laisse-toi aller, moi je vais nous préparer un campement.
- Je ne sais pas me transformer…
-J’aurai dû m’en douter. Personne n’a pu te l’enseigner. Bon écoute, il me reste une ou deux semaines à vivre au minimum. Je vais t’enseigner comment te métamorphoser. Après je te dirai où te rendre. Ta vie est loin d’être terminée Devise. Bon je vais te hisser dans un arbre.
Sans se transformer, il me prit dans ses bras et me hissa sur une branche qui se séparait en deux partis formant ainsi un Y. Il arrache d’un moment brusque sa cape et la pose délicatement sur mon corps. Il me parle, mais je suis déjà trop loin. La fatigue me saisit, je m’endors.
Petit à petit j’ouvre mes paupières. Seul un halo diffusé par la consomption d’un feu de camp me permet de voir autour de moi. Je ne me trouve plus sur l’arbre, je suis allongé sur un lit de fortune ; des feuillages empilés et maintenus au sol par des lianes. À quelques mètres Alec est assis près du feu. Je n’avais pas remarqué, mais une cabane a été construite autour de moi. Et une seconde en face, de l’autre côté de la clairière. Au milieu il y a le feu ainsi qu'une sorte de petite table sur laquelle sont disposés plusieurs fruits dont je ne soupçonnais pas l’existence. Comment a-t-il pu faire tout ça en si peu de temps ? Mais quelle heure est-il ?
La lune est juste au-dessus de nous maintenant, elle est pleine. Elle est belle, si ronde ! J’ai l’impression de ne l’avoir jamais vu ainsi. Peut-être que la solitude me pesait trop pour que je distingue la beauté naturelle de tout ce qui m’entoure. Mes côtes ne me font plus souffrir. Il faut croire que ce repos m’a fait le plus grand bien. Je me lève et me dirige vers Alec. Cela fait si bizarre de marcher. Je m’assois près de lui. L’ardeur du feu me fait le plus grand bien. Je revis !
- Bien dormis ? me demande Alec.
- Oui, merci pour tout ça.
- Au ce n’est rien, je me suis contenté de faire un petit campement et je t’ai fait boire un antidouleur fait avec des plantes médicinales trouvées dans la forêt.
- Où as-tu appris à faire tout ça ?
- Pendant plusieurs années j’ai parcouru le monde d’Azérote avec une amie. Autant dire qu’on a beaucoup appris.
- Où est-elle ton amie maintenant ?
- Sans doute avec d’autres gens, peut-être cherche-t-elle à venger ma mort.
- Votre mort ?
- Tout du moins c’est ce qu’elle croit.
- Pourquoi ?
- C’est une longue histoire.
- Je ne voudrai pas paraître impolie, mais je crois que nous avons assez de temps devant nous pour que vous me contiez votre histoire.
- Soit, mais écoute bien, car tu ne l’entendras qu’une seule fois. Nous étions face au roi Liche au sein de sa citadelle. Ma seule solution pour la protéger était de le retarder, car il était trop fort pour nous. J’ai réussi, un vaisseau de l’Alliance est arrivé et a bombardé la montagne provoquant une chute de pierre. J’ai poussé Istalire avant que le passage ne soit totalement encombré. Je l’avais sauvé bien que l’usurpateur se tenait toujours devant moi. Mon ennemi m’asséna alors une puissante attaque. Elle m’a éblouie, elle était si forte. j’ai tellement souffert. J’ai crié à en mourir cependant je n’étais pas mort. Lui m’a cru mort et m’a fait jeter dans une fosse avec des milliers d’autres cadavres victime de sa folie. J’y ai vu des corps mutilés, démembrés, des cadavres déformer par ses expériences malsaine. J’ai utilisé le peu d’énergie qu’il me restait pour m’enfuir en me métamorphosant en oiseau. Le problème c’est qu’on ne sort pas vivant d’un combat contre le faux roi. Son attaque m’a fait des liaisons irréversibles, c'est pour ça que je suis voué à disparaître.
Alec jeta une brindille dans le feu, un instant il me sembla qu'une larme coulait le long de sa joue, mais
je n'y prêtai pas attention. C'est un guerrier et moi je ne suis pas grand-chose. Je ne connais rien du monde, rien de la vie, les seuls sentiments que je connais ceux de la haine et du désespoir. Je n'ai pas ma place ici, je ne l'aurai probablement jamais. C'est probablement trop tard, je n'appartiens plus au monde d'Azéroth, ni a aucun autre monde d'ailleurs. C'est pas vrai, qu'est-ce que je suis égocentrique... Il vient de me raconter son histoire et je ne pense qu'à moi !
- Vous l’aimez ?
- De tout mon cœur. À chaque instant je pense à elle.
- Vous devriez aller la voir avant qu’il ne soit trop tard.
- Non, elle me croit morte. C’est mieux ainsi, je ne tiens pas à la faire souffrir une deuxième fois. Et puis j’ai une mission à achever.
Le silence s’installa. Je préfère le laisser penser à elle sans l’embêter. Je ne sais rien de l’amour. Mais ça à l’air si fort, si pur ! Je suis une égoïste. Cet homme a vécu quelque chose d’horrible et lorsque je l’ai rencontré j’ai juste pensé que ma solitude était enfin abolie. En 6 ans c’est le premier visage humain que je vois. Je ne pensais pas que les peuples d’Azéroth souffraient autant. Mais il sait que c’est à cause de mes parents qu’ils sont dans cet état.
- Pourquoi m’avez-vous sauvé ?
- Tu n’es pas une fille ordinaire. Tu es la fille de Elya et Regan, les deux plus grands héros que ce monde a jamais portés. Si je t’ai sauvé, ce n’est pas pour tes beaux yeux bleus, même s’il est vrai qu’ils le sont particulièrement. Ton histoire ne fait que commencer Devise, tes parents t’ont laissé quelque chose de particulier avant de nous quitter et mon rôle est de t’y emmener, mais je vais bientôt quitter ce monde. Donc demain, et seulement à partir de demain je vais t’enseigner de nombreuse chose pour que tu puisses arriver au bout de ta mission.
- Quelle est-elle ?
- Devise, tu es celle qui va tuer le roi Liche et je vais t’y aider.
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